Parue dans le journal "Nature", l'incroyable histoire du Dr William Coley, chirurgien des os et cancérologue, a créé la polémique. Dr Coley, en 1924, a observé le cas d'un patient atteint d'un cancer, le sarcome, et d'une infection cutanée, la scarlatine. Ledit patient s'est vu guéri de son cancer et n'a pas eu de rechute et cela sans avoir subi de traitement spécifique. Cette
expérience a permis au Dr Coley de déduire que la bactérie de la scarlatine a provoqué une substance qui a détruit les cellules cancéreuses chez le patient. De là, le Dr William Coley a commencé à vacciner des personnes atteintes par le sarcome avec des streptocoques vivants, puis avec des streptocoques morts. Toujours en employant la même méthode, le cancérologue américain s'est attaqué à d'autres types de cancers, il a alors obtenu des résultats, pas aussi prodigieux que ceux obtenus contre le sarcome, mais assez satisfaisants. Des investissements coûteux La manœuvre simple et originale du docteur William Coley a été publiée et oubliée. Les chirurgies, les chimiothérapies et les radiothérapies ont remplacé l'expérience du cancérologue américain dont la fameuse expérience a été redécouverte en 2005. Mais cette redécouverte est presque vaine puisque la reproduction de ce vaccin est quasi-impossible. En effet, les normes sécuritaires actuellement que pour l'injection d'une bactérie, peu importe qu'elle soit morte, exigent des milliards d'euros d’investissement. Le seul espoir de voir ce vaccin voir le jour en 2014, c'est que l'un des grands industriels décide de se lancer dans une telle manœuvre. Le traitement contre le sarcome peut bien être efficace, mais les patients qui sont atteints de cette épidémie ne pourront malheureusement pas en profiter.