Le glioblastome a pu être stoppé dans sa progression par une équipe de chercheurs de l’Université du Colorado en traitant la patiente avec un traitement antipaludique.
Lisa Rosendhal, une Américaine de 26 ans, a un glioblastome et le traite par de la chimiothérapie, radiothérapie, et chirurgie, mais en vain.
Les médecins lui ont donné quelques mois à vivre. On lui a ensuite proposé d’essayer un traitement peu habituel, celui par la chloroquine, une molécule essentiellement utilisée contre le paludisme.
Pourquoi donc les médecins ont-ils pensé à un antipaludique contre le cancer?
C’est parce que la chloroquine a 2 fonctions: elle est cytotoxique (dans le sens où elle détériore la cellule jusqu’à la détruire) et elle stimule l’autophagie.
Il s’agit de sa propriété autophagique qui a incité les médecins à l’utiliser car étant donné que les cellules cancéreuses sont incapables de se nettoyer par elles-mêmes et d'éliminer leurs déchets, la chloroquine pourra stimuler les réactions d’autophagiede l’organisme de la patiente afin de pouvoir programmer la destruction des cellules du cancer.
Le traitement s’avérant efficace, il va être suivi par 3 autres patients.
Face à l’effet positif de ce traitement, 3 autres patients ont été choisis pour suivre le même protocole. L’étude ne va pas s’arrêter là. Elle va continuer à découvrir cette nouvelle cure autophagique qui permettrait non pas seulement de bloquer la progression du glioblastome, mais également celle d’autres formes de cancer.