Des scientifiques ont créé une technique pour inciter de façon artificielle la sensation de déjà-vu. Ils ont présenté une série de mots liés à des participants sans révéler le mot qui les relie tous. Par exemple, il y’avait des mots comme nuit, lit ou oreiller mais le mot dormir qui les connecte tous a été omis.
Ils ont demandé ensuite au participants si ils avaient entendu un mot qui commençait par la lettre « S », mais la réponse fut négative. Cependant, lorsqu’on leur a demandé de répéter les mots qu’ils avaient entendus, la plupart d’entre eux ont inclus le mot dormir, ce qui peut être un indicateur du déjà-vu.
Grace à la résonnance magnétique, l’équipe de chercheurs a remarqué qu’au cours de la survenance d’un déjà-vu, les centres du cerveau les plus actifs n’étaient pas ceux reliés à la mémoire mais les centres inclus dans les prises de décisions. Les chercheurs expliquent que ces centres supervisent probablement nos mémoires recherchant des erreurs dans leurs contenus, et quand une irrégularité est trouvée, Ils sont activés.
Un professeur de l’université de l’Ontario considère que durant un déjà–vu, il y’a une résolution de conflits en cours dans le cerveau. Cependant des recherches plus approfondies doivent être effectué pour que cette théorie soit prouvée.