L’efficacité de la fessée comme punition disciplinaire suscite un débat passionné. Mais une nouvelle étude portant sur cinq décennies de recherche : met en cause totalement ce châtiment et démontre des effets dévastateurs sur les parents et les enfants.
Dans la revue de « Psychologie familiale », Dr. Elizabeth Gershoff de l'Université du Texas à Austin a rassemblé des études sur les effets de la fessée qui comprenait un total de 160927 enfants et a conclu à l’inefficacité de la fessée comme mesure dissuasive.
«Nous avons constaté que la fessée a été associée à des résultats négatifs involontaires et n'a pas été associé à la conformité plus immédiat ou à long terme, qui sont destinés les résultats des parents quand ils disciplinent leurs enfants,"
Mais le plus grave est que certains adultes gardent des cicatrices psychologiques profondes liées à ce châtiment dit anodin !
Selon un rapport mondial de l’Unicef, plus de 70 pour cent des enfants ont été fessé le mois précédent, Donc l’étendue des dégâts est très importante !
Bien que la fessée ne soit pas considérée comme une violence physique elle provoque tout de même un traumatisme, par sa fréquence et son inutilité.
En Suède et en Nouvelle -Zélande la fessée est interdite depuis en 1979, mais son interdiction est controversée au Canada et dans plusieurs autre pays, elle reste de toutes façons en vigueur car les parents sont totalement inconscients de son effet et de ses répercussions psychosociologiques.