Une nouvelle pleine d’espoir. Après sept ans d’études sur la molécule ET-D5, Aurélie Juhem, chercheuse dans un laboratoire de Grenoble, a probablement fait une découverte d’une importance majeure pour traiter certains cancers.«Cette molécule a la capacité de stopper la division et la prolifération des cellules tumorales.
Elle peut aussi détruire les vaisseaux qui se sont formés et qui alimentent la tumeur», affirme Aurélie Juhem. Cette molécule serait donc capable d’éliminer les cellules cancéreuses sans nuire aux organes à proximité. En attendant de pouvoir être effectués sur des humains, les tests ont été concluants sur les souris.
Il faudra attendre un an pour effectuer les premiers tests
Pour mener à bien son expérimentation, la jeune chercheuse a besoin d’au moins 500.000 euros pour pouvoir effectuer les tests de toxicologie réglementaires afin de voir si la molécule n’est pas nocive à l’homme. Si cette première étape est effectuée, les premiers tests pourront être faits sur des patients du centre anticancéreux Léon-Bérard de Lyon pendant le premier trimestre de 2016.
Une chimio par des cachets
Cette molécule est destinée particulièrement aux patients atteints de cancers difficilement opérables comme le cancer du foie, du pancréas, du rein ou de sarcomes. «Les volontaires prendront cette molécule sous forme de cachets, ça sera de la chimio par voie orale, quelque chose d'innovant qui viendra compléter tout l'arsenal thérapeutique existant. Seules les personnes malades pourront essayer ce nouveau traitement,» explique la chercheuse.
«Aujourd'hui, il y a un réel besoin de nouvelles thérapies pour ces maladies», affirme Aurélie Juhem. Si les tests sont concluants, le brevet qui est au nom de l'université Joseph-Fourier de Grenoble, pourra être vendu à un laboratoire pharmaceutique en vu d’une commercialisation à grande échelle.
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