Les « inhibiteurs de la pompe à protons » (IPP), qu’on retrouve entre autres dans l’Inexium, le Nexium, le Lanzor et l’Ogast, réduirait drastiquement l’acidité de l’estomac.
Ces médicaments peuvent s’avérer efficaces pour des traitements précis et sur une période qui ne dépasse pas les quelques semaines. Mais on se retrouve très vite devant une catastrophe sanitaire s’ils sont pris sur des mois ou des années.
Les effets nocifs de ces médicaments :
- Ils augmentent le risque d’infarctus de 20% : Des chercheurs de l’Université de Stanford ont épluché les dossiers cliniques de 2,9 millions de patients, et les résultats font froid dans le dos : à tout âge, les IPP augmentent de 16 à 21 % le risque de crise cardiaque.
- Ils augmentent d’au moins 44% le risque d’Alzheimer et de démence : grâce à une étude effectuée par des chercheurs allemands qui ont suivi 73 000 personnes de plus de 75 ans pendant 7 ans, on a constaté que ceux qui avaient pris des IPP pendant plus de 4 mois avaient un risque de démence augmenté de 44 à 66 %.
- Ils augmentent le risque de maladies des reins : Lors d’une recherche, plus de 10 000 personnes ont été suivies pendant 15 ans. Elles n’avaient au départ aucun problème particulier aux reins. Mais à l’arrivée, celles qui prenaient des IPP avaient été davantage touchées par une maladie grave des reins.
Choquant non ? Surtout si l’on additionne les effets nocifs de ces médicaments qu’on connaissait déjà comme les infections bactériennes, des pneumonies et des risques accrus de fracture de la hanche.