Le but des recherches était de savoir s’il était possible d’améliorer la condition morale et physique des sujets en les forçant à éprouver de la gratitude.
Pour le démontrer, le professeur Emmons a sélectionné des centaines de personnes et les a réparties en 3 groupes avec des consignes différentes :
1 - Le premier groupe devait noter chaque semaine au moins cinq évènements positifs qu’ils avaient vécus et dont ils pouvaient être reconnaissants.
2 - Le deuxième groupe devait faire la liste des évènements qui tendent à les tracasser dans leurs vies quotidiennes.
3- Le troisième groupe devait simplement noter les évènements notables de la semaine qui avaient eu un impact sur leur existence.
Après 3 mois, les sujets du premier groupe présentaient l’état général le plus enthousiaste et étaient positifs et optimistes sur l’avenir. Ces sujets présentaient en plus moins de souci de santé et s’étaient mis à faire davantage d’activité physique.
Le Professeur Emmons fit le même test avec des personnes affectées de maladies neuromusculaires graves et dégénérescentes pour confirmer ses résultats et les résultats étaient encore plus incroyables : les membres du groupe « gratitude » avaient non seulement un sentiment global de bien-être plus élevé que les autres, mais La quantité et la qualité de leur sommeil s’était grandement améliorée.
Ces changements ont même été constaté par les conjoints ou proches des sujets, qui ont témoigné avoir constaté un changement positif.