Les premiers êtres humains sont apparus sur Terre il y a plus de 200.000 années mais ce n’est que 150.000 plus tard que les premières civilisations sont nées. Petit à petit, l’homme s’est civilisé, apprenant à communiquer via des langages de plus en plus complexes, usant de différents outils et se servant du feu, de l’eau, de l’air et de la terre pour se faciliter la vie, jusqu’à devenir ce terrien moderne du 21ème siècle dont les capacités intellectuelles semblent infinies.
Mais comment expliquer cette métamorphose et cette évolution? Selon une étude menée par Robert Cieri un biologiste américain et publiée dans Current Anthropology, cela est essentiellement du à une baisse progressive du taux de testostérone chez les individus au fil des siècles. Le scientifique tire ces conclusions suite à une comparaison minutieuse entre une centaine de crânes datant d'il y a environ 50.000 ans, d’ethnies différentes et plus de 1300 autres, beaucoup plus récents. Cette comparaison a permis de mettre en évidence des changements morphologiques, notamment au niveau du nez, des sourcils, du front et de la longueur du visage. Les crânes récents témoignent de traits plus fins que les anciens, voire même plus féminins d’où la conclusion que l’homme ne s’est modernisé que lorsque son taux de testostérone a chuté.