Un algorithme d’intelligence artificielle capable de prédire le décès d’un patient atteint d’une maladie en phase terminale a récemment été mis au point par des chercheurs de l’université de Stanford.
Ce dernier a été testé sur plusieurs dizaines de milliers de cas et les résultats donnent jusqu’à présent une précision à 90%.
Les chercheurs ont confectionné cette intelligence artificielle en s’appuyant sur le « Deep Learning » : L’algorithme est nourri de donnés auxquelles il s’efforce de trouver du sens grâce aux indications initiales des chercheurs.
Grâce à ce procédé, plus ces données sont précises, pertinentes et nombreuses, plus les résultats sont précis, et jusqu’à maintenant, 180 000 dossiers de patients ont été examinés attentivement par l’intelligence artificielle afin de collecter les renseignements sur les diagnostics, les procédures suivies et les traitements administrés à ces derniers.
De plus, cette intelligence artificielle n’est pas spécifique à une maladie en particulier. Elle est capable d’aborder indifféremment tous les patients présents en soins palliatifs.
« Cette intelligence artificielle permet non seulement une meilleure organisation des soins, en ciblant les patients qui ont le plus besoin d’attention, mais elle permet également aux patients et à leurs familles d’aborder leurs dernières volontés avant que la maladie ne les empêche », ont déclaré les chercheurs.
Ces derniers insistent cependant sur la nécessité, et ce peu importe la précision de l’algorithme, de garder des médecins dans la boucle et de ne considérer cette intelligence artificielle que comme un nouvel outil permettant au corps médical de prendre les meilleures décisions pour le patient.