On sait déjà que le divorce influe sur la santé mentale et le développement des enfants, mais une étude récente, publiée dans les Comptes rendus de l'académie américaine des sciences (PNAS), affirme qu’une séparation difficile influerait également sur la santé physique de ces derniers.
Cette étude, menée par une équipe de chercheurs de l’université Carnegie Mellon aux Etats-Unis, c’est porté sur 200 personnes qui ont accepté d’être en contact avec le virus du rhume, en quarantaine.
Les chercheurs ont constaté au bout de 5 jours que les participants dont les parents avaient divorcé ou s’étaient séparés de manière violente avaient trois fois plus de risques de tomber malade que ceux dont les parents avaient divorcé mais étaient restés en contact ou en bon termes.
Les résultats obtenus par cette étude viennent confirmer ceux d’autres plus anciennes, qui affirmaient que plus le divorce arrivait tôt dans la vie de l’enfant, plus le risque de tomber malade était important.
« Les expériences de stress dès le plus jeune âge augmentent le risque d'avoir des problèmes de santé et de développer une maladie chronique », a commenté le professeur Michael Murphy, qui a dirigé cette étude.
Cette recherche met donc en évidence que le divorce qui finit sur de mauvais termes n’abîme non seulement l’affectivité et la psychologie de l’enfant, mais également sa santé physique.