Des chercheurs de l'Université Meisei et de l'Université Kaio au Japon, et de l'Université de Melbourne en Australie, ont étudié et analysé les pratiques d'emploi et les résultats des tests cognitifs de 6 500 travailleurs australiens divisés en 3 groupes : sans emploi/à la retraite, travaillant moins de 25 heures par semaine et travaillant 25 heures ou plus par semaine.
Les données incluses dans l'étude sont les suivantes:
- Bien-être économique et subjectif.
- Structures familiales.
- Dynamique du marché du travail.
Les chercheurs se sont concentrés sur trois domaines principaux pour tester les capacités cognitives du sujet:
- Espace de mémoire de travail.
- Vitesse du moteur, portée de «l'attention divisée» et balayage visuel.
- Capacité de lecture.
Résultats :
D’après Le professeur Colin McKenzie à l'Université Keio : « Le travail peut être un sabre à double tranchant, il peut stimuler l'activité cérébrale, mais en même temps, de longues heures de travail peuvent causer de la fatigue et du stress, ce qui risque d'endommager les fonctions cognitives».
Après avoir analysé les données, les chercheurs ont conclu ce qui suit:
1 - les personnes travaillant zéro heure par semaine avaient des scores inférieurs aux tests que les personnes qui travaillaient plus de 25 heures ou plus par semaine.
2 - Les travailleurs de 25 heures ou plus ont obtenu un score plus élevé que ceux qui ne travaillaient pas, mais inférieur au «groupe à temps partiel».
3 - les personnes travaillant moins de 25 heures par semaine ont eu les scores les plus élevés dans tous les tests.
La santé cognitive devrait être considérée comme une priorité absolue, non seulement pour le bénéfice de l'individu, mais aussi pour la société dans son ensemble.
À l'aide de preuves empiriques, cette étude démontre qu'un bon équilibre doit exister entre la productivité et la santé cognitive (santé mentale).