Une récente étude publiée dans PNAS a tenté d'expliquer ce phénomène en évoquant le développement de notre masse grise qui nécessiterait à l'enfance une importante alimentation énergétique, une quantité que le métabolisme fournirait à notre cerveau au détriment de notre développement physionomique.
Pour mesurer la véracité de cette hypothèse, les chercheurs ont essayé de mesurer la quantité précise absorbée par chaque organe chez différents enfants et jeunes adultes. Les résultats confirmeront cette hypothèse, puisque le cerveau de l'enfant consomme en sucre les deux tiers de ce que consomme le métabolisme d'un adulte.
Cette quantité de sucre dans le cerveau diminue vers la puberté, quand la croissance physique repart. Ainsi, une fois que le cerveau est assez nourri, et donc assez développé, c'est le corps qui prend le relais.