Après qu’un rapport de pharmacovigilance, publié par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), a fait état de 14 décès de patients sous la nouvelle formule de Levothyrox, une enquête a été ouverte, même si aucun lien direct n’a été établi jusqu’à aujourd’hui.
Le rapport initial de l’ANSM, publié en octobre dernier, faisait état de 4 décès, mais depuis le lancement de la nouvelle formule du médicament contre les troubles de la thyroïde, 10 nouveaux cas sont venus s’ajouter à la base de données.
«14 842 signalements d'effets indésirables ont été saisis dans la base nationale de pharmacovigilance, dont 14 décès sans lien établi avec le Levothyrox puisque ces patients souffraient pour la plupart de pathologies graves et recevaient plusieurs traitements», avait notamment tweeté l’ANSM le 20 novembre dernier.
Cette dernière néanmoins précisé que les signalements de décès et de cas graves font systématiquement l'objet d'une vigilance particulière et que si un lien venait à s’établir entre ces décès et le Levothyrox, elle prendrait les mesures nécessaires.