Selon une enquête réalisée par 60 millions de consommateurs, les banques abusent de leurs clients en difficulté et les pénalisent encore plus.
Les personnes en difficulté financière payent encore plus de frais bancaires (Neuf fois supérieurs à ce que paye un client normal qui n’est pas en difficulté).
« Ceux qui touchent 1 000 € par mois versent, en moyenne, 154 € (par an), alors que ceux qui gagnent en moyenne 2 000 € par mois, salariés du public comme du privé ou retraités, sont prélevés de 352 € (par an) »selon 60 millions de consommateurs et l’Unaf.
Agios, frais de rejet, de courrier:
Quand un paiement arrive sur un compte dont le découvert va être dépassé, la banque le couvre puis prélève des agios trop élevés plus une commission d’intervention de 8€ .Cette somme est le prix de l’analyse de la situation par le conseiller bancaire. Or 54% des conseillers disent que c'est une analyse automatisée sans leur intervention. La banque facture donc cette opération sans une justification.
L’étude révèle un phénomène inquiétant, toutes les banquent prélèvent le maximum à sa limite légale de 8€. Les frais de rejet de chèque et de prélèvement sont, eux aussi facturés au maximum légal.( le rejet de chèque coûte 30€ s’il est inférieur à 50€ et 50€ s’il est d’un montant supérieur).
L’enquête a révélé de même que les banques, à l’exception de la Banque Postale et de quelques banques en ligne, appliquent toutes le maximum légal pour la facturation de leurs frais, ce qui annihile la possibilité de faire jouer la concurrence. Ces frais liés au fonctionnement représentent 30 à 35% du chiffre d’affaires des banques (6,5 milliards d’euros par an.)
Chaque année: un client verse 34€ de frais liés à un solde débiteur, alors que le consommateur en difficulté, c’est presque dix fois plus payera 296€ en moyenne