La nouvelle formule du Levothyrox a été l’objet de la plainte de plusieurs patients. Ils ont rapporté plusieurs effets indésirables, comme la perte de cheveux, des maux de tête, des crampes et des vertiges, suite à la prise du médicament.
Les résultats primaires de l’enquête de pharmacovigilance menée par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), ont montré que les effets indésirables étaient causés à "un déséquilibre thyroïdien" dû au dosage et non à la nouvelle formule.
Cependant, une enquête préliminaire a été menée et a perquisitionné l’ANSM sous la conduite du magistrat à la tête du pôle santé du parquet de Marseille. L’ANSM est la première responsable dans l’affaire puisque c’est elle qui a ordonné le changement de la formule du médicament au laboratoire Merk afin que le médicament devienne plus stable.
L’ANSM est accusé de « tromperie aggravée, atteintes involontaire à l'intégrité physique et mise en danger de la vie d'autrui ». Il s’agit de la seconde perquisition menée dans cette affaire et des documents ainsi que des boites de médicaments ont été saisis.