Lors de cette étude, les chercheurs de l'Université nationale de Taiwan se sont penchés sur la façon dont la chimiothérapie endommage les follicules et ont étudié les mécanismes de la chute des poils sur des souris ainsi que comment l'éviter.
Ils ont tout d’abord étudié le rôle d'une protéine appelée p53, qui est activée pendant la chimiothérapie et qui aide à supprimer la croissance tumorale, mais aussi les follicules pileux. C’est ainsi qu’ils ont découvert que cette même protéine bloquait également l'activité d'une autre favorisant la pousse des cheveux, appelée WTN3a.
Cette même équipe travaille actuellement sur l’adaptation de ce traitement pour les humains. Les billes n’étant pas pratiques pour des sujets humains, ces derniers travaillent sur des injections utilisant des rangées de fines aiguilles et applicables directement dans le cuir chevelu, ainsi que des crèmes et des gels à base de WNT3a.