L'étude montre que au courant du mois suivant le changement d’heure, le nombre de diagnostics de dépression augmente de 11%.L’auteur de l’étude affirme que « c'est le passage à l'heure d'hiver qui provoque cette augmentation et non pas, par exemple, les changements de la longueur du jour ou de la température ».
Même si l’étude n’a concerné que les cas de dépression majeure diagnostiquées en milieu hospitalier, le changement d'heure peut générer les autres moins graves de la maladie. « Nous nous attendons à ce que l'ensemble du spectre de sévérité soit affecté », souligne Søren D. Østergaard .
« Puisque la dépression est une maladie très répandue, ajoute-t-il, une augmentation de 11 % correspond à de nombreux cas dans la population ».
Le passage à l’heure d’hiver recule d’une heure, remplaçant une heure de clarté le soir par une heure de clarté le matin. La tranche de luminosité est donc diminuée, car l’heure gagnée le matin est généralement celle ou on se prépare .Le soir en sortant du travail, le soir est déjà tombé. Ce passage s’accompagne d’un effet psychologique négatif en effet il annonce de longues journées sombres et froides de l’hiver.