Le professeur Gilles-Eric Séralini et de son équipe de recherche à l’université de Caen ont présenté des images de rats nourris avec du maïs OGM de Monsanto saturé de l’herbicide Roundup.
Le maïs est génétiquement modifié: pour survivre à l’herbicide le plus dangereux de la planète. Leur étude a découvert que les rats nourris avec des OGM ont développé des tumeurs et sont morts prématurément. L’objet initial de leur étude était d’ évaluer la toxicité potentielle à long terme de la consommation de maïs OGM ainsi que de l’exposition inhérente au Roundup.
Les résultats de l’étude de Séralini sur la toxicité à long terme ont été publiés avec les présentations des rats avec leurs énormes tumeurs, a déclenché un tsunami d’indignation des hospitalo universitaires.
Monsanto a influencé une revue scientifique pour qu’elle retire le rapport de Séralini,la revue Food and Chemical Toxicology, a retiré l’étude capitale de l’équipe de Séralini. Le Comité de Rédaction de la revue et son nouveau rédacteur en chef, , ont publié des documents montrant que l’innocuité des cultures génétiquement modifiées n’est pas un fait établi, et Séraralini riposte avec succès
Séralini et son équipe de recherche, et ont riposté.
Séralini et son équipe ne recherchaient a priori pas les effets cancéreux. Leur analyse de toxicité était axée sur les effets à long terme sur la santé du foie et des reins, où ils ont trouvé des preuves irréfutables de dommages graves.
L’étude du professeur Séralini concernait la toxicité chronique, et non une étude de carcinogénicité à grande échelle. Par conséquent, il n’a pas mené une analyse statistique des tumeurs et des résultats de mortalité. Au lieu de cela, il les a simplement rapportés, sans en tirer de conclusions définitives.
Séralini et le CRIIGEN ont décidé d’attaquer plutôt que de simplement se défendre; ce qu’ils ont fait avec le soutien de nombreux scientifiques internationaux. Ils ont contesté avec succès le magazine Marianne, et son journaliste responsable, Jean-Claude Jaillet qui avait prétendu publiquement en 2012 que Séralini et son équipe étaient coupables de « fraude scientifique dans laquelle la méthodologie avait servi à renforcer des résultats prédéterminés ».
Ce même article indiquait également que « des chercheurs du monde entier » avaient émis des « paroles sévères » au sujet de la longue recherche (deux ans) de Séralini sur la toxicité du maïs OGM résistant au Roundup sur les rats. Séralini et le CRIIGEN, avec l’aide de leurs avocats Bernard Dartevelle et Cindy Gay ont gagné leur procès contre le magazine Marianne.