Si vous êtes né dans les années 60, 70 ou même au début des années 80, les spécialistes d’aujourd’hui auraient prédit que vous n’auriez pas survécu.
Si les gourous de l’hygiène et de la nutrition avaient vécu entre les années 60 et 80, ils seraient étonnés de voir que les enfants de l’époque ont survécu, malgré le fait qu’ils vivaient dans toutes les conditions contre lesquels les médecins mettent en garde.
A l’époque, les enfants faisaient du vélo sans casque, ils dormaient dans des lits dont les draps étaient faits de teintures contenant du plomb et d’autres produits toxiques.
Les flacons de médicament et les meubles n’avaient pas de sécurité. Les enfants buvaient du tuyau d’arrosage, ils se goinfraient de gâteaux et de sodas qui étaient plus sucrés à l’époque.
Cependant, peu d’enfants étaient en surpoids, car malgré ce mode de vie, ils passaient la majorité de leur temps à jouer dehors. Ils partaient de chez eux le matin, et ne revenaient qu’au soir sans que personne ne puisse les appeler sur des smartphones à n’importe quel moment.
Leurs réseaux sociaux, c’était les écoles et la rue. Le seul moyen de se voir et se parler c’était de sortir de chez soi et de se rencontrer en vrai. Ils n’avaient pas de jeux virtuels, leur jeu, c’était le ballon, et il arrivait souvent qu’il leur fasse mal.
Ils faisaient des kilomètres à pieds ou à vélo pour aller voir un copain sans être sûr qu’il se trouverait chez lui, pour l’inviter à jouer avec eux à un jeu parmi les dizaines qu’ils avaient inventés. Tout le monde n’était pas pris dans les équipes de sport. Les sélections étaient rudes mais justes.
Et ceux qui n’étaient pas pris devaient juste apprendre à gérer la déception et à persévérer ou passer à autre chose. Les étudiants qui n’étaient pas assez bons redoublaient et de ce fait redoublaient d’efforts pour réussir. Les jeunes savaient que leurs actes ont des conséquences et qu’il n’y aura pas de complaisance. Les parents n’étaient pas tout le temps en train de justifier leurs actes et leurs bêtises.
Ces mêmes enfants sont devenus des adultes responsables, créatifs et inventifs. Leur liberté, leurs succès et leurs échecs ont fait d’eux des personnes humainement complètes.