La réponse est oui, mais seulement en partie. En effet, un nombre important de neurones dans le cerveau permet d'augmenter la capacité à traiter l'information, mais c'est surtout le nombre de connexions entre celles-ci qui détermine réellement l'intelligence et ce avec l'appui de la gaine de myéline, qui représente une couche de lipides entourant les neurones et permettant la
rapidité dans la transmission des informations.
D'autres cellules permettraient d'accroître l'intelligence, à savoir les cellules gliales qui servent à alimenter les neurones et à les préserver.
Ainsi, chez les vertébrés, plus la taille du cerveau est importante, plus celui-ci regorge de neurones et de connexions, et plus l'espèce est intelligente.
Selon l'échelle de l'allométrie, la masse cérébrale est proportionnelle à la masse corporelle, ce qui expliquerait pourquoi certaines espèces animales telles que les dauphins, les requins et les perroquets sont plus intelligentes que d'autres espèces telles que le hérisson, la poule et la caille.