« 80 % des médicaments testés avec succès sur les souris, échouent quand on les teste sur les gens », révèle le chercheur américain Steve Perrin dans un article publié le 26 mars 2014 mars par l’« International Weekly Journal of Science NATURE».
Selon lui, il s’agit d’un dysfonctionnement majeur dans la recherche médicale, qui
non seulement gaspille des centaines de millions de dollars, mais menace aussi les vies des patients qui n’ont parfois qu'une seule chance d'essayer un traitement expérimental prometteur, notamment ceux qui souffrent d'une maladie évolutive mortelle.
En effet, au cours des dix dernières années, une dizaine de traitements potentiels pour la sclérose latérale amyotrophique (SLA), qui avaient montré leur efficacité sur l'animal, sont arrivés jusqu'au stade de l'essai clinique. En effet, plusieurs milliers de patients se sont engagés pour ces essais. « Tous les médicaments sauf un se sont alors révélés inefficaces et le seul qui ait montré quelques effets n'entraîne pas de réel bénéfice en termes de survie des malades », précise l’article.
Inopportunément, le dysfonctionnement des recherches médicales ne concerne pas seulement la SLA, mais bien d'autres domaines de la médecine comme les traitements contre le cancer et la maladie d'Alzheimer.