Une étude récente, réalisée par des chercheurs de l’université de Toronto et présentée au congrès de l'Association canadienne des neurosciences, affirme que les troubles du sommeil paradoxal seraient des signes précoces de troubles neurologiques.
En effet, le Dr. Peever, auteur principal de cette étude, a identifié les cellules responsables de l'état de rêves, appelées neurones REM-actifs. Ce dernier a par la suit réussi à contrôler ces cellules, et donc les rêves, chez des rongeurs.
« Activer ces cellules provoque une transition rapide vers le sommeil paradoxal », affirme le Dr. Peever.
« Notre étude démontre que 80% des malades souffrants de troubles du sommeil paradoxal développent par la suite des synucléinopathies comme la maladie de Parkinson ou la démence », affirme le docteur.
« Nous pensons donc que les troubles du sommeil paradoxal peuvent être un symptôme précoce de maladies neurologiques qui n’apparaissent que plusieurs années plus tard ».
« Un diagnostic des troubles du sommeil paradoxal pourrait donc nous permettre d’élaborer des mesures préventives contre ces maladies et de permettre aux malades de maintenir une bonne santé », conclut le Dr. Peever.