L’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) affirme que le nombre de médicaments en rupture de stock aurait augmenté de 30% en un an seulement.
« Une situation gênante quand il s’agit d’un vaccin, mais gravissime quand il s’agit d’un MITM (médicaments d’intérêt thérapeutique majeur), dont l’interruption de traitement pourrait mettre en jeu le pronostic vital des patients à court ou moyen terme », explique l’ANSM.
D’après cette dernière, même si la plupart de ces ruptures de stock ont pour origine des difficultés liées à la production, elles peuvent également survenir dans la chaîne de distribution.
« Plus de 530 médicaments se sont retrouvés en rupture de stock au cour de l’année 2017 », rapporte l’ANSM. « Ce nombre a nettement augmenté par rapport aux années précédentes »
« On parle de rupture de stock lorsque l’officine ne parvient pas à fournir le médicament sous 72 heures », explique de son côté l’ordre des pharmaciens, qui affirme que ces ruptures d’approvisionnement de médicaments sont inquiétantes et constituent une véritable préoccupation de santé publique.