D’après une étude réalisée par une équipe de l'Université de Madgebourg en Allemagne, danser permet de garder un cerveau en pleine forme, même en vieillissant.
En vieillissant, certaines structures du cerveau, comme l’hippocampe (impliqué dans la mémorisation et la navigation spatiale), perdent de la matière grise. En effet, le volume de l’hippocampe se réduit de 2 à 3% par décennie, puis de 1% par an à partir de 70 ans.
Heureusement, c’est également dans cette même zone que l’on a découvert la production de nouveaux neurones (neurogenèse), et l’une des méthodes qui aident à accentuer ce phénomène est l’exercice physique.
Cette dernière modifie également, à court terme, le métabolisme de l’organisme en augmentant rythme respiratoire et cardiaque et en améliorant le flux sanguin vers le cerveau. Ce qui engendre une meilleure activité des niches de cellules souches situées près de zones richement vascularisées.
A long terme, l’activité physique augmente également la taille et le nombre des micro-vaisseaux du cerveau, ce qui apporte plus d’éléments nutritifs et d’oxygène aux cellules souches.
Pour obtenir ce bénéfice, l’activité physique doit être aérobie, c’est-à-dire un exercice soutenu de plus de vingt minutes et qui provoque une hausse du rythme cardiaque et respiratoire, comme le vélo, le jogging ou la natation.