Novartis lance sa première thérapie cellulaire. Les autorités de santé américaines ont autorisé, la commercialisation d’un type de traitement du cancer entièrement nouveau, le CTL019 de Novartis, qui a donné, dans certains des résultats spectaculaires au niveau du laboratoire suisse .
Basés sur la reprogrammation des propres cellules immunitaires du patient, ce sont des traitements strictement individuels, ce qui rend leur production complexe et coûteuse.
Un obstacle qui pourrait cependant être franchi avec la deuxième génération de ces traitements, dont le pionnier est la société de biotechnologie française Cellectis, qui développe une formule valable pour tous les malades à partir d’un même donneur.
CTL019 de Novartis, une thérapie cellulaire du cancer, la première de ce type jamais soumise aux autorités de santé. « L’avis définitif de la FDA qui suit habituellement les recommandations de ce comité est attendu le 3 octobre prochain au plus tard, explique Bruno Strigini, président de Novartis Oncology. Avec cet avis, c’est une nouvelle ère qui s’ouvre pour le traitement des cancers. »
Depuis la chimiothérapie des années 1990, des progrès considérables ont été accomplis dans le traitement de nombreux cancers, pour certaines catégories de patients : traitements ciblés (sur une anomalie moléculaire) des années 2000, puis immunothérapie depuis 2013, avec une première génération de produits comme le Keytruda de Merck et l’Opdivo de BMS, qui visent à restaurer la capacité de l’organisme à lutter contre le cancer. Avec le CTL019 de Novartis et la vague de traitements de ce type, dénommés « CAR T-cells » – il y a une centaine d’essais cliniques en cours – il s’agit toujours d’immunothérapie mais, cette fois, sous forme de traitements totalement individualisés, basés sur la reprogrammation des propres cellules du patient.