Les personnes myopes n'avaient pas d'autres alternatives que les lunettes ou l'opération chirurgicale pour remédier à leur problème de vue. La bonne nouvelle, pour les myopes c'est qu'il est possible depuis quelque temps de porter des lentilles la nuit et de dormir avec ; dans le but de pouvoir bénéficier d'une vue correcte le lendemain. Ce sont des lentilles rigides ; correctrices de vue.
Une solution miraculeuse pour les gens souffrant de myopieet/ou astigmates ! Elles permettent de réduire la courbure de la cornée. En effet, il s'agit d'un remodelage cornéen qui aplatit légèrement la cornée pour réduire sa courbure. Il suffit de les porter minimum 6 heures, pendant le sommeil, pour que le lendemain la personne myope n'ait plus besoin de ses lunettes. Elle va conserver une acuité visuelle de 10/10 le lendemain ! Cette technique s'appelle l'orthokératologie. Néanmoins, elle reste intéressante pour ceux qui présentent une myopie moyenne, inférieure à - 5 dioptries. Pour les enfants, elle permet de ralentir l'évolution de la myopie chez les enfants atteints d'une myopie faible ou moyenne (de - 0,5 à - 4 dioptries). Concernant le cout, l'orthokératologie coute 400 euros en moyenne chaque année. C'est vraiment une véritable alternative à la chirurgie et les contre-indications absolues sont rares. Cependant, pour garantir sa totale innocuité, nous manquons d'études à long terme. Le seul risque actuel, comme avec toutes lentilles, c'est surtout le risque infectieux. Certes, l'orthokératologie existe depuis les années 1960 ; mais les ophtalmologistes se montraient particulièrement réservés d'autant qu'ils ne savaient pas encore comment se modifiait la cornée. Donc, cette technique correctrice a été abandonnée, pendant des années, au profit de la chirurgie(kératectomie). On commence à s'y intéresser depuis seulement deux ou trois ans. D'ailleurs , les laboratoires sont déjà mobilisés pour fournir des lentilles d'orthokératologie d'une durée de vie d'un an environ et dont l'usage nécessite des conditions d'hygiène rigoureuses et plusieurs visites de controle chez l'ophtalmologiste.