Voici pourquoi l’huile d’olive représente un danger en cuisson

Depuis toujours, on entend dire que l’huile d’olive est bonne, voire excellente pour la santé. Toutefois, d’autres voix s’élèvent pour assurer que cette même huile n’est pas sans danger. Mais qui croire à la fin ?

En fait, tout est question de dosage et de température. Explications.

 

L’huile d’olive est riche en acides gras mono-insaturés et en antioxydants qui en font notamment un excellent allié pour réguler la cholestérolémie et protéger le système cardio-vasculaire. C’est aussi un précieux bouclier anti-âge. Toutefois, les spécialistes de la nutrition recommandent une consommation quotidienne ne dépassant pas 30 à 45 ml (3 cuillères) d’huile d’olive par jour. Il ne faut pas oublier que l’huile d’olive, malgré ses innombrables vertus, est un aliment gras. Au delà de cette quantité, elle n’est plus aussi bénéfique pour l’organisme. Autre point délicat, la température à laquelle elle est consommée. Si l’huile d’olive est consommée crue, en assaisonnement d’une salade par exemple, aucun danger. Par contre, c’est en chauffant que l’huile d’olive devient nocive. Soyons clairs, cette huile n’est pas destinée à la friture par exemple. Tout simplement car son point de fumée, température à partir de laquelle une huile se dénature et devient facilement inflammable donc nocive, est bien en dessous des autres huiles de cuisson. De même, en cuisant, l’huile d’olive perd l’essentiel de ses bienfaits car une bonne partie de ses antioxydants disparaît au contact de la chaleur.

Pour info:

Point de fumée des huiles

▪ Olive vierge extra vierge : 166 °C
▪ Tournesol à haute teneur en acide oléique pressée à froid : 198 °C 
▪ Pépins de raisin : 224 °C 
▪ Maïs : 234 °C 
▪ Tournesol : 240 °C