Le sommeil est divisé en deux catégories : Le sommeil non-paradoxal, qui constitue 75 à 80% du cycle du sommeil, et le sommeil paradoxal, qui constitue 20 à 25% du cycle du sommeil.
1 – Le sommeil non-paradoxal : comprend 4 stades :
-L'endormissement : Phase de transition entre l'état de veille et le sommeil, qui se produit au coucher ainsi que dans les brèves périodes de réveil durant le sommeil. Durant cette phase, les réactions aux stimuli du monde extérieur diminuent mais la personne demeure facile à réveiller. Ce stade dure généralement de 5 à 10 minutes et constitue 5 à 10% du temps de sommeil.
-Le sommeil léger : Stade durant lequel le rythme cardiaque ralentit et la température du corps diminue. Ce stade engendre une alternance de périodes de tension et de relaxation musculaire et constitue 40 à 50% du temps de sommeil.
-Le sommeil profond : le sommeil profond constitue les stades 3 et 4 du sommeil non-paradoxal et constitue 10 à 20% du temps de sommeil. C’est le stade le plus réparateur pour l'organisme et, bien que les muscles conservent leurs tonus et que des mouvements sont toujours possibles durant ce dernier, Il est plus difficile de se réveiller.
2 – Le sommeil paradoxal :
Le sommeil paradoxal, ou sommeil avec mouvements oculaires rapides, est une phase de sommeil durant laquelle le cerveau est plus actif, les muscles se relâchent, les yeux bougent plus rapidement et la respiration et le rythme cardiaque augmentent et deviennent irréguliers. Cette phase survient de façon cyclique pendant toute la nuit en alternance avec le sommeil non-paradoxal (toutes les 80 à 100 minutes environ) et est la phase durant laquelle survient la majorité des rêves.
La durée des périodes de sommeil paradoxal augmente progressivement au cours de la nuit pour être maximale en fin de nuit, augmentant ainsi d’une dizaine de minutes environ pour la première période, jusqu’à parfois une heure pour la dernière. Après une nuit de sommeil, le réveil se fait habituellement à partir du sommeil paradoxal.
Sachez tout de même que la continuité et la profondeur du sommeil ont tendance à se détériorer avec l’âge, engendrant une augmentation de l'éveil et du premier stade du sommeil non-paradoxal, ainsi qu’une diminution des troisième et quatrième stades.