La maladie du foie gras non-alcoolique est un syndrome qui touche de plus en plus. Cette dernière survient lorsque la graisse dans le foie représente plus de 5 à 10% de son poids total.
Or une étude récente, réalisée par des chercheurs de l’université du Colorado aux Etats-Unis et publié dans la revue Hepatology, affirme que la pyrroloquinoline quinone (PQQ), un composé présent dans le kiwi, permettrait de lutter contre cette condition.
Durant cette étude, les chercheurs ont remarqué que la maladie du foie gras non-alcoolique touche des enfants de plus en plus jeunes, notamment des enfants dont les mères avaient une alimentation riche en graisses au cours de leur grossesse.
« Nous avons remarqué plusieurs facteurs qui indiquent que l'exposition à l'obésité maternelle crée un environnement inflammatoire in utero », explique le Pr. Karen Jonscher, qui a dirigé cette étude.
Pour leur recherche, les scientifiques ont notamment apporté une supplémentation en PQQ à des souris auxquelles ils imposaient également un régime riche en graisse.
Ils ont ensuite remarqué que les souriceaux nés de ces rongeurs sous PQQ avaient une prise de poids beaucoup moins importante que celle des souriceaux dont les mères ne recevaient pas de PQQ.
« Nous pensons que le PQQ pourrait fournir un traitement efficace dans la prévention de la stéatose hépatique non-alcoolique », conclut le Pr. Jonscher.