A la suite de son réveil d’une opération chirurgicale, Sylvie, une Marseillaise de 48 ans a ressenti de forte douleur sur le côté droit et n’arrivait plus à uriner à cause de la douleur.
Elle prévient son chirurgien qui ne la prend pas au sérieux et l’envoie rentrer chez elle sans même prendre la peine de l’ausculter en la traitant de « douillette » et en lui donnant que des antalgiques.
Elle reste alitée pendant 3 jours chez elle à cause de la douleur. Le troisième jours, elle se rend aux toilettes et expulse du ventre un gant en latex et cinq compresses qui avaient été oubliés dans son ventre lors de l’opération.
Selon le témoignage de la patiente, lorsqu’elle l’a signalé au chirurgien, ce dernier aurait déclaré : "Si vous n’êtes pas contente, vous n’avez qu’à saisir ma compagnie d’assurances, je suis très bien assuré".
Maitre Humbert l’avocat de Sylvie a engagé une action en référé contre lui, tout en rappelant que c’est le chirurgien qui est responsable du décompte du matériel lors d’une opération.