Etre extrémiste, c’est dur à vivre pour la personne et son entourage. C'est le tout ou rien! Le noir ou le blanc! On ne connaît pas le juste milieu, tout est toujours trop, ou pas assez! On ne vie que d’extrêmes!
A 10 ans ou 40 ans, on ressent trop ou pas du tout. On est soit extrêmement joyeux ou infiniment triste. Très sage coincée et calme ou complètement dingue et cool; on ne comprend pas trop la personnalité borderline. Totalement engagée ou absolument pas intéressée, elle mange jusqu’à ce que son ventre lui fasse mal ou bien elle n’avale rien pendant des jours.
Elle court à en être incapable de tenir sur ses jambes ou elle passe des journées immobiles, sur son canapé. Elle écoute de la musique du matin au soir ou elle vie dans le silence absolu. Elle est soit très extravertie et parle de sa vie ouvertement ou se cache dans une profonde solitude pour ne voir personne. Elle nous apparait tantôt d’une force de caractère qui fait d’elle moi l’âme en béton impénétrable et incassable ou tantôt d’une fragilité et sensibilité d’un enfant. Soit elle se fait belle et tirée à quatre épingles pour chercher du pain; ou bien elle se laisse aller pendant des semaines.
La borderline aime passionnément ou ignore complètement. Elle peut te raconter à quel point la vie est belle aujourd’hui; et penser à s’ouvrir les veines demain...Emotive, anxieuse, sceptique, impulsive, imprévisible, angoissée… C’est une dure lutte au quotidien contre une hyperémotivité fatigante; et parfois même embarrassante.
Donc, il réagit par l’agression de l'autre avec des crises de colères incontrôlables; et attend de savoir s'il sera abandonné dans une crainte douloureuse. Amitiés et relations changeantes; sa vie est toujours instable. Ces amitiés se caractérisent par des sentiments changeants à l’égard des autres, allant de l’idéalisation à la dépréciation. Une personne borderline peut mettre soudain fin à une amitié de plusieurs années; car elle cherche la «petite bête»; et se retrouve convaincue de la trahison de l’autre. Qu’on soit la sœur, la meilleure ami (e)ou l’époux (se) d’une personne borderline, il n’est pas toujours aisé de la supporter.
Le borderline est en guerre contre lui-même, pour se stabiliser pour se rassurer, pour se foutre la paix! Il essaie, en vain, de compenser par l'art (musique, peinture, théâtre...); ou un comportement (achats compulsifs, boulimie, jeux d’argent, sports extrêmes...).
D’où l’anxiété, les crises de colère, les défis, la solitude, la passivité… l’envie d’en finir de cette longue attente d’assouvir un besoin à jamais pleinement assouvi.