Il y’a quelques années, les Etats-Unis et Cuba se sont mises d’accord pour partager des informations dans le but de concevoir le premier vaccin contre le cancer du poumon.
Il ne s’agit cependant pas d’un médicament préventif, ni curatif. Le vaccin freine l’évolution du cancer, de manière à ce que la douleur devienne chronique mais pas mortelle. Il évite également le recourt à la chimiothérapie ou la radiothérapie, évitant ainsi aux patients l’une des parties les plus difficiles du cancer.
«Il existe une structure commune très particulière entre toutes les tumeurs. Ces dernières contiennent une molécule très prononcée qui a une incidence sur leur croissance.Le vaccin que nous avons créé agit sur cette molécule et l’empêche de se développer», a déclaré Fernando Ravsberg, directeur du projet.
D’aprés ce dernier, le vaccin améliorerait grandement la qualité de vie des patients: «lorsque le cancer est très avancé, la qualité de vie des patients est extrêmement altérée, à tel point que certaines personnes décident même d’arrêter de se traiter».
En effet, le cancer est la première cause de mortalité dans le monde et touche plus de 40% de la population mondiale est susceptible de le contracter. Ce vaccin contre le cancer du poumon est donc un souffle d’air frais. Un traitement comme celui-ci peut améliorer la vie de milliers de patients et leur offrir un avenir.
Les patients cubains peuvent déjà profiter de ce vaccin, mais pour les autres pays c’est un peu plus compliqué pour des raisons politiques. Bien que malgré les relations compliquées avec Cuba, le vaccin est également disponible au Pérou et au Paraguay.De son côté, l’Europe est en train de le tester dans différents essais cliniques, même si ces derniers sont très chers.