Une étude menée par une équipe de l’Inserm a permis de mettre en lien la spondylarthrite ankylosante et la présence importante d’une bactérie dans le microbiote intestinal (flore intestinale).
Depuis plusieurs années, l’équipe menée par le rhumatologue Maxime Breban à l’Inserm étudie un modèle de rat auquel ils ont transféré le gène HLA-B27et ont développé des manifestations typiques d’une SpA. Leurs observations ont permis de déduire un lien potentiel entre les bactéries qui se trouvent dans l’environnement et l’apparition de la maladie.
Le lien entre ces bactéries et les maladies inflammatoires
Deux hypothèses ont été posées par les chercheurs :
soit l’inflammation intestinale engendrerait une plus grande perméabilité intestinale, phénomène qui pourrait favoriser le passage de débris microbiens aux articulations.
Soit les médiateurs de l’inflammation qui se produit dans l’intestin sont transportés jusqu’aux articulations.