Uette étude, dirigée par Bettina von Helversen de l’Université de Bâle, a été effectuée sur des sujets dépressifs ou en voie de guérison de la dépression.
Les patients ont été placés en face de plusieurs situations fictives où il était nécessaire de prendre des décisions majeures.
Sur l’ordinateur, il leur était affiché des situations où ils devaient choisir un candidat pour une place de parking, un appartement ou en emploi. Les personnes dépressives se sont montrées plus judicieuse dans la prise de décision.
Pourtant, l’on a toujours cru que la dépression diminuait les capacités cognitives. Mais les recherches ont révélé qu’elle permettait une approche analytique favorable à la résolution de problèmes complexes.
Les auteurs de l’étude indiquent que l’analyse des problèmes requiert un flux de pensées ininterrompu. De même, la volonté de s’isoler produite par la dépression permet de se focaliser sur une seule chose.