Selon une étude réalisée par des chercheurs de l'Université de Montréal et de l'Institut national de la recherche scientifique l’exposition prolongée au stress du travail augmenterait le risque de cancer du poumon, du côlon, du rectum et de l'estomac, ainsi que le risque de lymphome non hodgkinien, chez les hommes.
Un tel rapport entre stress au travail et cancer n'a pas été établi chez les sujets ayant occupé des emplois stressants pendant moins de 15 ans.
Parmi les emplois les plus stressants figurent les pompiers, les ingénieurs industriels et en aérospatiale, les contremaîtres de mécaniciens et réparateurs de véhicules automobiles et de matériel ferroviaire.
Chez un même sujet, la présence du stress variait selon l'emploi occupé. Les chercheurs ont été en mesure de documenter les changements dans le stress perçu au travail.
Les résultats obtenus soulèvent la question de la prise en compte du stress psychologique chronique en santé publique. Des études épidémiologiques s'appuyant sur des mesures fiables et répétées du stress au cours du temps et qui tiennent compte de toutes les sources de stress sont maintenant nécessaires.