La perte d’un parent ou des deux parents est toujours difficile, quel que soit notre âge auquel ils décèdent. L’on a beau être adulte et responsable, la perte de nos parents est une étape extrêmement douloureuse.
Parler de la mort et l’expérimenter n’est pas la même chose
Un autre facteur influence notre manière de vivre la mort : celui du temps qui passe entre la mort des deux parents. Plus les deux morts sont espacées, mieux vous êtes préparé.
Quelles que soient les circonstances de la disparition, la perte est toujours une déchirure. La disparition d’un parent emporte avec elle des souvenirs, des gestes, des odeurs et des mots.
Leur disparition laisse un grand vide
La mort de nos parents est l’occasion de repenser à plusieurs de leurs gestes et paroles incompréhensibles jusque là, voire qui nous avaient énervés, mais face auxquels nous devenons plus indulgents. Et l’on commence à ressentir des remords et des regrets, à se sentir coupable de ne pas avoir été assez là pour eux, de ne pas avoir été assez reconnaissables, de leur avoir dit quelque chose de méchant, etc.
Cette culpabilité ne rend notre deuil que plus difficile à vivre. Il est temps pour vous de leur pardonner, mais aussi de vous pardonner à vous-même.
Profitez d’eux tant qu’il est encore temps
L’on ne vit pas de la même manière la mort d’un parent que celle d’un ami, aussi proche ait-il été. Cela s’explique par le fait que nos parents étaient les premières personnes à nous soutenir, à nous aimer, c’était nos premiers protecteurs. Et sans eux nous nous sentons abandonnés, un lien nous a toujours lié à eux, quels que soient les aléas de la vie.
Il est donc important de profiter d’eux, de leur présence tant qu’ils sont encore là. Ne laissez pas les remords vous ronger à leur disparition.